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Commission nationale d’évaluation et de suivi de l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine(ZLECaf)

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Lancement travaux ZLECAf

Ministère des affaires étrangères

Actualités Commerce

La salle 315, du ministère des affaires étrangères et de la coopération, a servi de cadre au lancement des travaux de cette commission nationale de suivi et d’évaluation. C’est le ministre d’Etat, du commerce, des approvisionnements et de la consommation, Claude Alphonse N’Silou, qui a procédé au lancement officiel des dits travaux, en lieu et place du premier ministre, chef du gouvernement. La cérémonie a regroupé membres du gouvernement, parlementaires et directeurs généraux des administrations concernées pour la circonstance. « L’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine est l’évènement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA ».

Cette indication est du ministre d’Etat Claude  Alphonse N’Silou, paraphrasant le président de la commission africaine, Mahamadou Issoufou à l’ouverture des travaux, sur l’intérêt que revêt la création de cette zone pour l’avenir du continent africain. Mise en place par décret n°2019- 160 du 26 juin 2019, du premier Ministre, chef du Gouvernement, cette commission se fixe pour tâche cardinale, de définir au plan national le contenu des différentes étapes qui doivent concourir à rendre opérationnel cet accord à travers la mise en place d’une stratégie nationale. L’objectif de cette stratégie a dit le ministre d’Etat, « visera, entre autres, à rehausser les capacités de production et d’exportation du secteur privé du pays et à intensifier le commerce avec les marchés de la ZLECaf ».

S’agissant de la philosophie qui sous-tend cette commission, il convient de relever que celle –ci s’inscrit en droite ligne des recommandations de la commission de l’Union Africaine aux Etats signataires d’élaborer une stratégie nationale en vue de sa mise en œuvre. Sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la commission de suivi et d’évaluation est chargée de : mener, de concert avec les administrations concernées, des réflexions et des études en vue de définir les politiques, les stratégies et les mesures capables d’assurer la promotion et la croissance des exportations vers les autres pays signataires de l’accord ; proposer au Gouvernement les projets de textes législatifs et règlementaires indispensables à la mise en œuvre de l’accord ; faire des recommandations au Gouvernement sur toutes les questions relatives à la mise en œuvre de l’accord. Les travaux lancés ce jour ont donc pour objet majeur, de doter cet organe des premiers instruments de travail. Notamment l’élaboration d’un plan de travail et décider de la  structuration du comité technique afin de le rendre rapidement actif.

La commission est composée d’une coordination nationale, d’un comité technique et d’un secrétariat permanent. La zone de libre-échange continentale africaine regroupe aujourd’hui 54 Etats africains sur un marché continental de près d’1 milliard, 200 millions de personnes et constitue un véritable levier de développement pour assurer l’avenir de cette partie du monde, qui compte un niveau d’intégration le plus bas du monde, avec seulement 16% des échanges internes. Le Congo, compte parmi les premiers pays signataires de cet accord d’intégration, le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda.

 

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La salle 315, du ministère des affaires étrangères et de la coopération, a servi de cadre au lancement des travaux de cette commission nationale de suivi et d’évaluation. C’est le ministre d’Etat, du commerce, des approvisionnements et de la consommation, Claude Alphonse N’Silou, qui a procédé au lancement officiel des dits travaux, en lieu et place du premier ministre, chef du gouvernement. La cérémonie a regroupé membres du gouvernement, parlementaires et directeurs généraux des administrations concernées pour la circonstance. « L’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine est l’évènement le plus important dans la vie de notre continent depuis la création de l’OUA ».

Cette indication est du ministre d’Etat Claude  Alphonse N’Silou, paraphrasant le président de la commission africaine, Mahamadou Issoufou à l’ouverture des travaux, sur l’intérêt que revêt la création de cette zone pour l’avenir du continent africain. Mise en place par décret n°2019- 160 du 26 juin 2019, du premier Ministre, chef du Gouvernement, cette commission se fixe pour tâche cardinale, de définir au plan national le contenu des différentes étapes qui doivent concourir à rendre opérationnel cet accord à travers la mise en place d’une stratégie nationale. L’objectif de cette stratégie a dit le ministre d’Etat, « visera, entre autres, à rehausser les capacités de production et d’exportation du secteur privé du pays et à intensifier le commerce avec les marchés de la ZLECaf ».

S’agissant de la philosophie qui sous-tend cette commission, il convient de relever que celle –ci s’inscrit en droite ligne des recommandations de la commission de l’Union Africaine aux Etats signataires d’élaborer une stratégie nationale en vue de sa mise en œuvre. Sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la commission de suivi et d’évaluation est chargée de : mener, de concert avec les administrations concernées, des réflexions et des études en vue de définir les politiques, les stratégies et les mesures capables d’assurer la promotion et la croissance des exportations vers les autres pays signataires de l’accord ; proposer au Gouvernement les projets de textes législatifs et règlementaires indispensables à la mise en œuvre de l’accord ; faire des recommandations au Gouvernement sur toutes les questions relatives à la mise en œuvre de l’accord. Les travaux lancés ce jour ont donc pour objet majeur, de doter cet organe des premiers instruments de travail. Notamment l’élaboration d’un plan de travail et décider de la  structuration du comité technique afin de le rendre rapidement actif.

La commission est composée d’une coordination nationale, d’un comité technique et d’un secrétariat permanent. La zone de libre-échange continentale africaine regroupe aujourd’hui 54 Etats africains sur un marché continental de près d’1 milliard, 200 millions de personnes et constitue un véritable levier de développement pour assurer l’avenir de cette partie du monde, qui compte un niveau d’intégration le plus bas du monde, avec seulement 16% des échanges internes. Le Congo, compte parmi les premiers pays signataires de cet accord d’intégration, le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda.

 

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